Le confinement pousse l’Éducation nationale à regarder vers le logiciel libre

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C’est l’un des effets inattendus de la crise sanitaire. Alors que le confinement dure depuis six semaines, le ministère de l’Éducation nationale explore l’utilisation de logiciels libres pour aider son personnel.

Le confinement, mis en place mi-mars, a révélé une chose : l’Éducation nationale n’était absolument pas prête à encaisser l’arrivée de millions d’élèves travaillant depuis chez eux, ainsi que des centaines de milliers d’enseignants. La reprise le 16 mars s’est déroulée dans la douleur, avec de nombreux services qui se sont avérés indisponibles, du fait d’un afflux hors-norme de connexions.

Plus de six semaines se sont écoulées depuis et force est de constater que bien des profs ont pris l’habitude de travailler avec d’autres outils, parfois suggérés par les élèves eux-mêmes, comme WhatsApp ou Discord, pour distribuer les devoirs à faire, assurer un cours ou vérifier si la leçon a bien été apprise. Tant pis pour les polémiques sur la vie privée et les données personnelles.

Toute la question est de savoir s’ils en reviendront, car la migration vers d’autres outils va inévitablement requérir une nouvelle phase d’apprentissage, plus ou moins ardue selon l’aisance technique de chaque enseignant, alors qu’il a déjà fallu s’acclimater à des environnements qui étaient parfois totalement inconnus, et qu’il y a déjà fort à faire par ailleurs pour assurer un semblant de suivi pédagogique.
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